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Idée Cadeau Noël : Le petit livre à offrir à sa maman à la place d'un flacon d'eau de toilette parce qu'elle vaut mieux que ça Raphaële Vidaling Essai (cartonné). Paru en 05/2007

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Une collection de petits livres pensés pour faire plaisir au destinataire, avec humour et sans mièvrerie. On les ouvre au hasard, chaque page est différente et autonome. Des livres à picorer, à compléter parfois, au moins en pensée, à lire tout haut ou tout bas, pour le plaisir. Le cadeau idéal, pourvu que la personne se reconnaisse un peu dans le profil. "C'est l'intention qui compte", paraît-il...

Extrait du livre :
Petite histoire de la fête des Mères

Si l'on sait que les mères étaient déjà fêtées à l'époque antique (rites printaniers voués à Rhéa chez les Grecs, fête de la déesse Cybèle en Phénicie, célébration des «matralia» à Rome...), c'est toutefois des Etat-Unis que provient la fête actuelle. L'idée en revient à l'Américaine Julia Ward Howe, active militante pour la paix, qui fit une célèbre déclaration en 1870, en pleine guerre de Sécession, pour appeler les femmes, et notamment les mères, à se rassembler contre la violence. Elle organise chaque année une journée des mères à Boston et suggère que l'Etat consacre un jour pour honorer celles-ci, mais son initiative n'est pas prise au sérieux.

Le concept est repris en 1907 par Anna M. Jarvis, qui entreprend une démarche auprès des autorités de Virginie pour que soit célébré dans sa ville, Grafton, un office religieux en l'honneur de toutes les mamans, et ce le deuxième dimanche du mois de mai, jour de l'anniversaire du décès de sa propre mère. Rapidement, l'usage s'implante dans tout l'Etat de Virginie, puis dans le pays entier, à tel point que, en 1914, le président des États-Unis, Woodrow Wilson, institue le deuxième dimanche de mai comme étant la journée officielle de la fête des mères.

C'est à l'occasion de la Première Guerre mondiale que cet usage se répand en Europe. En effet, en 1917, les services postaux français constatent une augmentation massive du nombre des envois à destination des États-Unis à l'occasion d'une date qui ne leur évoque rien : déjà, les Américains sont friands de ces cartes de voeux qu'ils arborent toujours sur le bord de leur cheminée. La coutume fait d'autant plus facilement des émules en France que l'État a tout intérêt à promouvoir la natalité : Napoléon avait déjà évoqué la création d'une fête des mères en 1806 et l'idée avait été ressortie des placards en 1897 par l'Alliance nationale contre la dépopulation sous l'appellation à double sens de «fête des enfants».

En pleine guerre, la municipalité parisienne organise donc une «fête des familles nombreuses», tandis qu'à Lyon, en 1918, est instituée la première Journée des mères, qui devient l'année suivante une Journée des mères de famille nombreuse, dont la date est fixée au 15 août, jour de l'Assomption.

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