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L'aventure de la photo contemporaine L. Mesple Beau livre (relié). Paru en 11/2006

L'aventure de la photo contemporaineL. Mesple

POUR COMMANDER

CET OUVRAGE PROPOSE UNE RÉTROSPECTIVE DE LA PHOTOGRAPHIE DEPUIS 1945. IMAGE APRÈS IMAGE, LE LECTEUR DÉCOUVRE L'ÉVOLUTION DE CE QUI EST À LA FOIS UN ART, UN MOYEN DE COMMUNICATION, LE TÉMOIN D'UNE ÉPOQUE ET UN OUTIL D'INFORMATION. L'AVENTURE DE LA PHOTOGRAPHIERESTÏÏUE DE FAÇON CLAIRE ET INSTRUCTIVE LES CHANGEMENTS DE LA PERCEPTION ET DE LA REPRÉSENTATION DU RÉEL À TRAVERS LES SIX DERNIÈRES DÉCENNIES. LES 150 ILLUSTRATIONS (PHOTOGRAPHIES ARTISTIQUES OU FACTUELLES) FONT APPEL AUX GRANDS PHOTOGRAPHES, AUX IMAGES «ICONIQUES» INCONTOURNABLES MAIS ÉGALEMENTÀ DES VUES INÉDITES ET SURPRENANTES. ASSOCIÉES À DES TEXTES D'ANALYSE ET D'INFORMATION, ELLES PERMETTENT DE COMPRENDRE LES ÉVOLUTIONS TECHNIQUES ET ARTISTIQUES, LE STYLE ET LES APPORTS CONCEPTUELS DE PHOTOGRAPHES ET D'ARTISTES VISUELS. LES REPÈRES BIOGRAPHIQUES ET LE DESCRIPTIF DE CERTAINES PARTICULARITÉS GÉOGRAPHIQUES OU TECHNIQUES DE PHOTOGRAPHIES SIGNIFICATIVES ACHÈVENT DE FAIRE DE CE LIVRE UN OUVRAGE PÉDAGOGIQUE CONÇU COMME UN GUIDE POUR S'ORIENTER DANS L'IMAGE D'AUJOURD'HUI.

Journaliste, critique et directeur artistique, Louis Mesplé est un grand nom du monde de la photographie. Journaliste, il a notamment été responsable de la photographie à Libération. Directeur artistique, il a dirigé de nombreux festivals : Rencontres internationales de la photographie d'Arles, Rencontres de la photographie africaine de Bamako, festival «Transition(s)» de Biarritz. Depuis 2005, il étudie, dans le projet In Visu, les apports dans la photographie actuelle induits par les technologies numériques et les rapports entre la photographie et Part contemporain.

Extrait du livre :
Irving Penn, le «glamour» paisible

Étudiant auprès d'Alexey Brodovitch à Harper's Bazaar, professionnel de la mise en page auprès d'un autre grand directeur artistique, Alexandre Liberman, à Vogue, Irving Penn vient vers 1940 à la photographie, par le constat qu'il ne peut assurer avec brio une carrière de peintre. Cela n'est pas sans rappeler le cheminement d'artistes rejoignant l'invention de Niepce dès sa vulgarisation (1850). Ce trait de ressemblance avec cette période se complète par un usage primitif du dispositif photographique, qui repose sur le studio et la lumière naturelle. Un voyage au Pérou, en 1948, lui fait connaître (et utiliser) le studio mythique de Martin Chambi, inlassable portraitiste de la province de Cuzco, référence absolue de la photographie latino-américaine des années 1920 à 1950, et sur le monde duquel Mario Vargas Llosa a écrit «[...] qu'il est toujours beau, où même les formes extrêmes de l'abandon, de la discrimination et de la soumission ont été humanisées et rendues dignes par l'honnêteté de la vision et par l'élégance du traitement». D'un monde l'autre : Irving Penn emploie le système et le style Chambi sur des modèles pour les magazines féminins de luxe. Le résultat est surprenant. Épuré par l'éclairage et le décor neutre du studio, le costume est réduit à sa silhouette, son essentiel. Les photos de haute couture parisienne en 1950 sont les premières de ce style sans fioritures, unique. Un modèle favori, Lisa Fonssagrives, contribue à l'identifier encore plus sûrement. Il applique également ses méthodes aux portraits, aux objets, aux Papous de Nouvelle-Guinée, aux hippies de San Francisco (séries penchants vers l'ethnographie), et ses plans rapprochés révèlent son obsession de l'éclairag

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